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Les français·es font plus confiance aux associations qu’à L’État pour protéger les enfants. Et c’est un échec de la République.

  • leabalage
  • 20 nov.
  • 1 min de lecture

Source : Fondation ACTION ENFANCE, en collaboration avec l’institut Appinio
Source : Fondation ACTION ENFANCE, en collaboration avec l’institut Appinio


Dans un contexte où les associations sont victimes de coupes budgétaires sans précédent (-222 millions d’euros dans le budget 2026) elles ne peuvent pas remplacer des services publics et un État fort.

L’État est partout, les associations sont locales. Elles agissent avec une connaissance fine du terrain, elles innovent, elles créent du lien. Mais leur rôle est complémentaire, pas substituable : on ne peut pas leur demander de colmater les brèches d’un service public affaibli, sans moyens, et parfois absent.


La résponsabilité de l’État en matière de protection de l’enfance est immense.


Et c’est précisément pour cela qu’elle ne peut pas être abandonnée au marché, au bénévolat ou à la bonne volonté des associations. Protéger les enfants, c’est le cœur même de la promesse républicaine.


Quand l’État se retire, l’injustice avance. L’exemple des enfants placés :


Les enfants placés sont déjà parmi les plus vulnérables du pays :

- Ils ont 20 ans d’espérance de vie en moins en moyenne ;

- Ils sont surreprésentés dans les situations de pauvreté, de décrochage scolaire et de sans-abrisme ;

- 77 % des juges des enfants renoncent à des placements faute de places ;

- 3350 enfants attendent une mise à l’abri


Ces chiffres ne sont pas des accidents : ce sont les conséquences directes de 20 ans d’austérité et de démantèlement progressif des services publics.


Renforcer l’action publique, soutenir les associations et investir massivement dans la protection de l’enfance : voilà le seul chemin républicain, le seul chemin juste.

 
 
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